Memoriam du Tueur de Dieu

Ere de l'Usurpation Démoniaque (avant le jeu)

Cycle de l’Aube

Il n’en croyait pas ses yeux ! Non, c’était impossible !Ces membres de cette fichue organisation de renards avaient osés l’envoyer dans les Enfers. Qui étaient-ils pour juger ? Qui étaient-ils pour LE juger ? Personne ne pouvait le faire, étant donné qu’il ne donnait pas l’autorisation de le faire. Chaque individu, toute personne qui existait, ne pouvait pas le juger dans ses actes. Après tout, seul lui pouvait se comprendre et chacun avait ses propres raisons pour se battre. Lui, il avait décidé pourquoi il se battait. Et, comme il le faisait lorsqu’il était vivant, il ferait les choses à sa manière !Peu importait si cela était contraire à la morale quasiment inexistante des démons. Personne, pas même Dieu, ne le changerait. Sans compter qu’il comptait bien gagner cette fichue guerre. Et qui rira bien qui rira le dernier… avec la tête de l’autre dans ses mains.

Finalement, l’ascenseur termina sa descente. Il rigola intérieurement. Juste au moment où il finissait sa cigarette. Il s’imaginait les Enfers comme le Tartare… Un monde vide, recouvert de ténèbres sans qu’aucune lumière ne puisse briser cette obscurité poignante et étouffante. Sans doute que la seule faible flammèche de sa sucette à cancer pouvait le guider dans ce noir permanant. Si c’était le cas, il ramènerait d’abord la lumière dans ce monde avant d’en découdre avec Dieu.

« Ils vont apprendre à craindre ma colère intérieure. »

En même temps, il cracha sur sol écarlate de la cabine… Il venait de tuer les deux membres de l’Organisation qui l’emmenait au Nifleheim. Leurs corps étaient tellement mutilés qu’un sain d’esprit n’aurait jamais pu faire cela… Décapités, démembrés, les tripes qui sortaient du ventre… Sans doute que c’était la raison pour laquelle on l’envoyait dans les Enfers. Mais, voilà comment il exprimait sa colère envers ceux qui se mettaient en travers de son chemin, qui osaient le juger ou même de se battre contre lui. Et ça sera la même chose avec l’Être absolu.

Les portes s’ouvrirent alors, laissant voir un monde complètement différent qu’il avait imaginé. Ce n’était pas comme les Écrits !Il pleuvait de l’eau et ce monde était plongé dans une constante obscurité… Mais il pouvait tout de même voir. C’était comme le gris sombre d’un jour dans un violent orage. Soudainement, il eut un mouvement de recul, à cause de la surprise. Qu’est-ce que ce son ? Ca venait tout juste de le frapper… Et qu’est-ce qu’il ressentait en lui ? Deux secondes… C’était pareil aussi lorsqu’il était avec ces petites frappes de l’Organisation. Et juste maintenant, dans son esprit… Quelqu’un pleurait ? Sans s’en rendre compte, il écrasa violemment sa cigarette. Il tentait de savoir ce qu’il lui arrivait.

« Qu’est-ce qui se passe ? »
« Tu es au Nifleheim, héhéhé ! »

Il se calma alors. Il refusait de se montrer peureux face à quelqu’un qu’il ne connaissait pas. C’était un homme de très petite taille. Ses yeux étaient caverneux et le nez aussi crochu que ceux des rapaces. Surtout, il avait un sourire machiavélique qui commençait sérieusement à l’énerver… Comme s’il ne l’était pas assez. Il avança alors dehors, foulant pour la première fois le sol mouillé des Enfers. Cependant, il fit, de sa voix sombre, froide et baryton :

« Tu as intérêt à tout m’expliquer, si tu ne veux pas finir comme ces deux corps ! »
« Quels corps ? »

Il se retourna alors. Non, c’était impossible !Il n’y avait plus de corps. Pourtant, deux secondes avant, ils étaient encore là. La seule chose qui y avait dans cette cabine, c’était le sang frais. Mais une fumée blanche, tel un brouillard, s‘échappait. Il avala difficilement sa salive. C’était comme s’ils s’étaient évaporés…

« Quoi ? »
*Mais, qu‘est-ce que c‘est comme monde !*
« T’es sûr que tu n’as pas divagué. »

Cette fois, c’était trop. De sa main droite, il tint le cou de son interlocuteur, le souleva et le plaqua contre le mur en métal noir de l’Ascenseur-Arbre. Il se foutait royalement de lui. Mais, cette fois, il ne comptait pas du tout se laisser faire. Il allait avoir ses explications ici et maintenant !

« Cette fois, je pourrai te tordre le cou aisément. Réponds-moi si tu ne veux pas que je sers davantage ma poigne !Qu’est-ce qui s’est passé aux corps ?! »
« Mais, je vous jure ! Vous n’avez pas… du être accompagné ! »
« Je les ai tué et ils ont disparu ! »
« On ne peut pas tuer des membres de l’Organisation. »
« C’est-ce que j’ai fait ! On est déjà mort tous les deux… Et si je te tuais, est-ce que ça se passera comme pour eux ? »
« Non, non ! Tu ne peux pas me tuer !! »
« Et pourquoi ça ?! »
« Un démon ne peut pas tuer un autre démon… »
« Quoi ? C’est quoi ce ramassis de conneries ?! »
« C’est la vérité ! Il n’y a que les anges qui peuvent nous tuer ! »
*Il va finir par m‘étrangler !*

Hein ? Est-ce qu’il venait de lire… dans ses pensées ? Et, en y faisant plus attention… Il sentait la peur de cet individu, le désespoir et même… un soupçon de respect. Sans crier gare, il lâcha l’autre démon. Il pouvait lire dans les pensées des autres et même ressentir les émotions des autres. Soudainement, il se tint la tête. Il voyait divers paysages, toujours avec cette teinte de gris, mais dont la pluie était différente… Du sel, des armes, des parchemins, de l’argent, des flammes… Pourtant, il n’était jamais allé dans de tels endroits.

Il recula alors d’un pas de l’individu… il pouvait aussi voir dans l’esprit des gens et leur mémoire. Et, s’il pouvait faire ça pour lui… Il pourrait peut-être savoir ce qu’il avait fait de son vivant. Il essaya alors mais… La seule chose qu’il eût était de nouveau un de ses maux de crâne d’une douleur indescriptible. Non, il ne pouvait pas tenter ça… De plus… les souvenirs qu’il avait vu de l’individu était uniquement ceux lors de son arrivée dans ce monde… A la Décharge.

« Hé ! Ca va ! »
*Il est bizarre…*

Un son froid s’échappa de ses lèvres… Puis, il redressa sa tête vers ces « larmes de regret » et se mit à rigoler froidement. Il avait un avantage que n’avait pas les autres. Il savait ce qu’il devait faire pour tuer Dieu. Et, autant de se mettre au travail tout de suite. Autant battre le fer pendant qu’il était encore chaud. Il n’avait pas de temps à perdre où il finirait de la même manière que cet homme au nez de rapace.

Sans dire un mot de plus, il fit volte-face et commença à s’éloigner. L’autre démon demanda alors :

« Et… Ton nom ? »
« Le Tueur de Dieu… Tu n’as besoin de connaître que ça maintenant... Ainsi que Lucifer. »

Puis, sans attendre un seul mot de plus, ce dernier s’en alla. Il savait ce qu’il devait faire et peu de temps pour le réaliser. Il fallait agir pendant que la haine et le mépris étaient encore vifs ou la passion allait disparaître. Il n’était pas comme ces démons. Oh que non ! Et il allait le prouver le contraire avec une stupéfaction générale.

*Je vais prendre la place de Lucifer pour faire les choses… A ma manière !*

Cycle du Zénith

Depuis combien de temps voyageait-il ainsi ? Cela avait perdu toute notion pour lui. Il essayait de marcher encore et encore, sur ce sol brûlant. Ses bottines étaient, déchirées, fichues même et les lamelles étaient fondues. Il marchait avec énormément de difficultés, traînant derrière lui cette épée trop lourde, trop grosse et trop grossière pour être appelée une lame. C’était même un monstre de métal et le manche qu’il tenait lui brûlait la paume de sa main gauche. Son visage même était ruisselant de sueur. Mais, si on pouvait faire attention, il y avait aussi du sang séché sur son visage, ainsi que quelques marques causée par la suie. Sale et perdu, il marchait encore et encore. Il pouvait perdre connaissance à tout moment, tellement que sa fatigue était grande. Mais, il ne pouvait pas se reposer. Il s’était fixé un objectif concret. Il voulait tuer Dieu, lui faire payer pour lui avoir scellé ses souvenirs. Au milieu de ce désert où tombait une pluie de feu, il bravait encore et encore ses dernières limites.

Au bout d’un moment, il tomba au sol. Pourtant, malgré ce sol qui le brûlait, lui faisait subir milles douleurs et le faisait souffrir le martyr, il continuait d’avancer… en rampant. Son regard émeraude était toujours intense de sa haine plus que vivace et sa détermination sans faille. C’était même un contraste stupéfiant avec son corps sale et blessé. Non! Malgré ces années à ne pas voir de solution pour prendre la place de Lucifer, il refusait de baisser les bras et de se reposer. Hors de question de se mettre au service d’un autre, bien plus idiot et incapable qu’il ne l’était! Sa fierté en prendrait un sacré coup! S’il faisait ça, il aurait tout perdu et il ne resterait qu’un simple démon… Comme ces milliers de démons qui avaient abandonné leurs rêves… Fait de ta vie un rêve et un rêve une réalité! Contrairement à ses congénères il ne suivait pas ses instinct ou ses désirs, il suivait la uniquement la route qui le menait à ses objectifs. Et il se l’était promis… Il faisait les choses à sa manière… Sans dépendre de quelqu’un. Il vivait seul et il mourra seul. Telle était la ligne de conduite qu’il s’était fixé et qu’il suivait!

Pourtant, cette fois-là, il avait besoin d’aide. Il y avait certains points qu’il ne pouvait régler seul. Et ça faisait mal de l’admettre !Sa fierté en prenait un coup !

Comment s’était-il retrouvé dans une telle situation ? Tout ça à cause de ce dirigeant incompétent ! Lucifer avait reprit les hostilités avec les Anges… Et il s’était fait battre comme un débutant. C’était une boucherie, un carnage même du côté des êtres maléfiques. A ce moment précis, ces êtres de lumière devaient rigoler et festoyer de leur victoire… tandis que lui… Il avait connu la pire des humiliation et rampait sur un sol de braies infernales et sous une pluie de feu. Tant qu’il lui restait encore un souffle, le Tueur de Dieu ne cesserait de pester contre Dieu. Tant qu’il était encore vivant, jamais il ne cessera le combat contre les Anges. Il voulait retrouver la mémoire et il allait réussir, même s’il fallait recourir aux plus basses bassesses !

« Je vous aurai, bande de salopards !!!! »

Soudainement, une tempête se déchaîna. C’était comme si… le vent reflétait parfaitement sa colère et sa haine noire. Ce n’était pas la première fois que cela se produisait. Cette fois, il en était sûr… En plus de lire dans les pensées, il pouvait manipuler les vent… Et son autre pouvoir qu’il avait découvert lors de ces incessantes batailles. A sa connaissance, il était le seul à avoir de tels pouvoir parmi les démons… sauf pour la manipulation du Vent. Mais cet élément… Il le berçait et le calmait dans ses fureurs les plus noires. Dans son vivant aussi… était-ce la même chose ? Une fois encore, un mal de crâne le frappa violemment, à tel point que sa tête allait exploser. Cette douleur… Même le feu ou les humiliations étaient rien face à ça… On lui avait privé son droit le plus légitime… On lui avait enlevé ses souvenirs !

Il ne pleurait pas. Jamais il ne verserai de larmes. C’était un attribut reflétant sa faiblesse. Il ne l’était pas. Il n’était pas comme les démons ordinaires !Il refusait de se soumettre face à un belliqueux des plus incapables. Il allait même prouver que, seul, il pourrait prendre la plus haute place des Enfers ! Sa rage lui redonnait des forces. Un jour, ils verront tous qu’il ne fallait pas se moquer de lui. Et s’il restait là, allongé, il ne pourrait jamais montrer la profondeur de sa rancune éternelle. Le Tueur de Dieu se redressa alors, ses vêtements partiellement brûlés… et il continua sa route dans le long Désert Flammes.

Combien de temps vagabonda-t-il de la sorte ? Les jours n’étaient rien… Tout était perpétuelle obscurité dans le Nifleheim. Tout était plongé dans les Ténèbres en ce lieu… Seul le feu et la lumière pouvaient, un tant soit peu, lutter contre ce fléau. Les jours étaient identiques aux nuits et les nuits identiques aux jours. Finalement, il arriva à destination. Le village des Forgerons, là où était fabriqué tout l’armement des troupes démoniaques. Pourquoi était-il venu ici ? Il avait bien sûr un problème que le Tueur de Dieu ne pouvait pas résoudre. Ce n’était pas un forgeron, après tout. C’était un guerrier solitaire et impitoyable. Mais, il savait tout de même entretenir son arme pour éviter d’aller trop souvent vers ces manieurs de marteaux, avec leurs têtes d’enclume.

La première chose qu’il remarqua fut qu’il était le seul un tant soi peu normal ici… Du moins, normal à son goût. Tout le reste, malgré leur côté humanoïde comme il l’était, il avait une aura étrange… Comme de flammes et de métal. Sans doute le lieu où ils étaient faisait qu’ils étaient étranges à leur goût. Il préféra faire fit de cette impression et de questionner le premier démon qu’il trouverait… Ce qu’il fit en empoignant le cou de son voisin. Sa main gantée commençait à fumer au contact de la peau, mais le Tueur de Dieu ignora ce fait.

« Je recherche un certain Godo… Où pourrai-je le trouver ? »

Mais déjà, les pensées de l’autre démon attaquèrent l’esprit du Tueur de Dieu. Il n’en tint pas compte. Tout ce qu’il voulait, c’était une réponse. Pourtant, au bout d’une minute, le démon n’avait toujours pas répondu. Celui-ci ne comptait absolument pas répondre, surtout à un démon aussi malpoli que cet individu aux vêtements tous rapiécés et brûlés. Qu’importe, il avait déjà son information.

« Bien… Merci pour ta coopération. »

L’agresseur le lâcha et s’en alla, sans même jeter un coup d’œil à l’autre démon. Il savait maintenant où il devait aller. Le reste n’était qu’une formalité. Enfin, bientôt son plus grand problème allait être résolu. Il connaissait la réputation de ce démon, mais d’autres choses aussi sur cet individu. Celui-ci refusait aussi catégoriquement de rentrer dans les ordres du dirigeant du Nifleheim. Il refusait aussi de travailler pour les faibles et les vaniteux. En fait, depuis l’arrivée de ce démon dans les Enfers, il avait travaillé que pour forger une arme, qu’il avait par la suite regretté. Pourquoi ? Le Tueur de Dieu n’en savait rien. Mais, il aspirait grandement à le savoir, mais aussi à le forcer de travailler pour lui et uniquement pour lui.

Pour cela, il allait le débusquer dans sa tanière, à l’arrière et éloigné du Village des Forgerons. C’était une grotte des plus basiques, parfaitement cachée dans le paysage. Mais déjà, le Rebelle sentait les odeurs de souffre et de toxines de métal rien qu’à l’extérieur. Même dans les autres bâtisses, ça ne sentait pas pareil. Peu importait si cette odeur le rendait malade, il rentra à l’intérieur. Au fur et à mesure qu’il s’enfonçait dans la grotte, il entendait de plus en plus distinctement les coups sur le fer coincé entre le marteau et l’enclume.

Finalement, il arriva à la pièce principale. Ce Godo… Il forgeait quelque chose qui ressemblait à si méprendre à un ciseau… Mais, la taille était celle d’une épée standard. Peut-être que c’était un nouveau type d’armes. En tout cas, ce forgeron était doué pour inventer de pareil mécanismes ou de nouvelles armes. C’était un vieil homme, aux long cheveux blanc, sa peau colorée par ses nombreuses heures passées à forger dans la solitude la plus complète. Il était vêtu très légèrement, pour empêcher la chaleur de l’étouffer. Enfin, il avait aussi un tablier en cuir, pour un semblant de protection sur son corps.

A peine que le Tueur de Dieu arriva, le forgeron arrêta son travail et le regarda. Celui-ci pouvait parfaitement sentir les présences des autres, sans qu‘ils ne se manifestent par une parole, un geste ou même un quelconque son. Très intéressant…

« Qui es-tu pour t’introduire ici ? »
« Le Tueur de Dieu. »
« Un titre importe peu à un forgeron comme moi. Qui es-tu ? »
« Je ne dirai mon nom qu’une fois que tu auras fait le travail que je t’aurai demandé. »
« Et, pour qui te prends-tu ? »
« Pour celui qui va détrôner Lucifer. »

Les deux individus se regardèrent droit dans les yeux, essayant de fouiller dans les pensées de l’autre. De plus, ils se sondaient. Est-ce qu’ils étaient dignes l’un de l’autre ? De nombreuses choses se disaient rien que par le regard.

« Je vois que tu n’es pas un démon ordinaire… J’avais bien entendu parlé de démons autre que moi qui refusait de se soumettre à Lucifer… Mais c’est la première fois que je vois quelqu’un qui est à ce point libre de ses instincts. Qu’est-ce que tu veux ? »
« Lors de la bataille… Mon arme ne pouvait pas tuer d’Anges. Je voudrai que tu vois ça… »

Sans crier gare, le Tueur de Dieu s’approcha du démon forgeron et planta son arme sur le sol rocailleux et chaud. Il savait très bien qu’elle était trop lourde pour la plupart des individus ici. Pour faciliter l’examen, mieux valait la planter. Après tout, il ne tenait pas à ce que son interlocuteur mourusse à cause de lui.

« Oh… Cette épée… Ou devrait-je la qualifier de Monstre d’Acier ? Est-elle à toi ? »
« Je l’ai depuis mon arrivée à la Décharge… »
« … Je vois… »

Godo examina alors de plus près la lourde épée. Il la scrutait du regard sur tous les horizons. De long, en large et de travers. Il posa aussi son oreille sur la lame, mais aussi ses doigts et sa langue sur diverses parties de l’arme. Tout ce rituel était étrange pour le Rebelle, mais il préférait ignorer cela. L’important était de la vérifier et de la réparer… Peu importait si l’autre devait faire des choses improbables avec.

« Cette épée n’est pas n’importe laquelle. Lors de ton vivant, tu as du verser énormément de sang. »
« … »
« … Et actuellement, tu nourris une rancœur des plus noires envers tout le monde. »
« Tu n’es pas stupide, vieil homme… »
« C’est intéressant… Je n’ai jamais rencontré un démon tel que toi qui a une telle haine… Il serait inconcevable de ait survécu à ces dernières batailles avec les Anges si elle ne t’animait pas. C’est-ce qui t’a soutenu jusqu’ici… grâce à elle où tu as pu parcourir ce désert. »
« Alors, qu’est-ce qui ne va pas avec mon arme ? Je sais que tu as trouvé le problème lorsque tu l’as vu. »
« … Quand tu as tué les deux membres de l’Organisation Atma lors de ton arrivée ici… Leurs âmes ont scellé le pouvoir de tuer… Jamais tu ne pourra tuer avec une arme telle que celle-ci. »

Comment savait-il qu’il avait tué deux membres de l’Organisation avant qu’il n’arrivât dans les Enfers ? Le Tueur de Dieu ne pouvait pas le deviner… Du moins, pour l’instant.

« Le plus simple pour toi… Ce serait de prendre une autre arme. »
« Je refuse de prendre une arme à laquelle je ne suis pas habitué. Ca ne fera que me gêner. Je sais que tu as déjà réparé ce genre de problème. Mais, ça ne sera pas ma seule demande. »
« Oh ? »
« Et crois-moi, tu seras grandement récompensé. Mais, rassure-toi… Je ne te tuerai pas, ni te ferai de mal. Je n’ai que trop besoin de ta capacité de forgeur, aussi bien maintenant que pour plus tard. »